Aujourd’hui, le véhicule électrique a le vent en poupe. On en parle beaucoup, en bien ou en mal d’ailleurs. Les véhicules classiques (nécessitant un permis de conduire) ont désormais des versions électriques, comme la Nissan Leaf, la Peugeot iOn ou encore la très élitiste Tesla Model S. Mais saviez-vous que le monde du VSP s’était aussi mis à l’électrique ? Petit tour d’horizon.
De nombreux constructeurs de voitures sans permis se sont mis à l’électrique ces derniers temps :
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Alors que les VSP thermiques sont généralement équipés de moteurs diesel polluants, surtout en ville, les électriques n’émettent aucun gaz toxique ou polluant lors de leurs usages. Pas de particules ou Nox notamment.
On l’oublie souvent mais les villes sont bruyantes bien souvent à cause des véhicules y circulant. Une voiture électrique, avec ou sans permis, ne produit que très peu de bruit en ville. Il en résulte un vrai plaisir de conduite et une réduction significative du bruit pour les piétons.
Alors que dans le monde de l’automobile électrique, la technologie Lithium-Ion est massivement employée, beaucoup de VSP électriques utilisent en fait une technologie de batteries assez ancienne, qui sont bien souvent de simples accumulateurs au plomb, plus lourds, moins puissants et au rapport poids/capacité réduit.
Toutefois, cette technologie se justifie car généralement les véhicules sans permis sont assez légers, sont limités à 45 km/h et parcourent peu de kilomètres. L’autonomie et la puissance délivrée ne sont donc pas problématiques.
L’inconvénient des batteries au plomb, dans le cadre d’un usage sur un VSP, est leur durée de vie réduite, rarement plus de 5 ans. De plus, ces batteries sont très sensibles à l’effet mémoire. Des précautions particulières doivent donc être prises lors de leurs recharges.
Définitivement oui ! Les VSP parcourent peu de kilomètres quotidiennement, bien souvent en zone urbaine ou péri-urbaine, situations de prédilection des véhicules électriques. Si on écarte le surcoût à l’achat (somme toute léger), c’est un vraie bonne alternative au VSP thermique. Reste à bien se renseigner sur le coût de remplacement des batteries (et leurs recyclage) en fin de vie. Durée de vie assez courte de part la technologie employée.